Le poêle de masse
À une époque où les ressources viennent à manquer, où les prix des énergies fossiles s’envolent, pouvoir compter sur une façon de s’affranchir des acteurs principaux du marché devient une nécessité. C’est pour cela que nous vous proposons une solution alternative aux chauffages conventionnels, une solution que vous allez pouvoir gérer sans avoir l’impression de devoir contrôler votre facture ou votre système, une solution transparente, efficace et respectueuse de l’environnement. Il existe donc la possibilité de chauffer son habitation uniquement au bois, sanitaire compris.
Il ne s’agît d’ailleurs là qu’un principe physique simple; brûler à basse température génère davantage de déchets puisque la combustion n’est pas entièrement réalisée.
Un foyer au bois correctement raccordé, brûlant à approximativement 600 °C du combustible sec de qualité pollue moins qu’une chaudière à mazout.
Différents des foyers traditionnels de par leur conception, les poêles de masse brûlent toujours à haute température. La charge de bois étant placée en une seule fois, les températures déployées sont plus importantes car générées par une chambre de combustion en pierres à accumulation et stockées dans les masses, ce qui offre un rayonnement extraordinaire une fois la combustion lancée,… et plusieurs heures après son extinction…
Fonctionnement
du poêle à accumulation.
L’avantage du poêle de masse, c’est qu’il est construit essentiellement en pierre. Donc très peu d’acier. Les températures peuvent alors y être emmagasinées, au lieu d’y être repoussée par les briques réfractaires vers l’intérieur de la chambre de combustion. Nos foyers permettent donc une combustion permanente à plus de 800 °C.
Nos poêles ( chambre de combustion et la masse accumulatrice ) sont réalisés en Akubet. L’Akubet est une matière synthétique à base de produit naturels à haute densité. Son inertie est donc beaucoup plus importante que la fonte. Elle permet donc de produire des températures très importantes et surtout de les absorber, contrairement à un foyer à distribution directe qui expulsera son surplus lors saturation, dans la cheminée.
Le rayonnement des poêles à accumulation est libéré par infrarouge et transmet l’énergie par ondes électromagnétiques dans toute la pièce, réchauffant l’air par convection.
Un des gros avantages des poêles de masse, c’est qu’une fois chauds et entretenus, ils brûlent toujours à haute température et donc le rendement de la combustion est plus important que dans les foyers à distribution directe, qui lors de la phase d’allumage et d’extinction, brûlent à mauvais rendement.
Ils nécessitent également peu d’entretien car la charge est installée en une seule fois, évitant des rechargements intempestifs nécessitant l’ouverture de la chambre de combustion et donc son refroidissement.
Les masses, situées directement en sortie de foyer, agissent comme un buvard et absorbent les calories déployées par les fumées, les faisant passer d’une température de 800-1000°C à une température avoisinant les 200 °C avant d’arriver dans le conduit d’évacuation.
Une fois l’accumulation en perte de vitesse, les blocs libérerons l’énergie stockée sur des laps de temps allant de 12 à 24 h et plus, en fonction de la quantité de masse ajoutée au foyer. Ce qui permettra un rayonnement très agréable sur des longues durées plutôt que de pics de température sur des courtes durées.
Nous avons d’ailleurs la possibilité de coupler ces foyers avec chaudière, ballon tampon, système de ventilation,…
Une fois le point chaud calculé et placé dans le bâtiment, il existe toutes sortes de moyens de s’en servir pour alimenter la totalité de la construction.
Nous proposons dans notre gamme, une infinité de possibilités de structures accumulatrices rayonnantes. Blocs, coudes et différents accessoires permettent des réalisations très simples, à des systèmes plus complexes de plusieurs tonnes. Dès lors, toutes sortes de structures sont réalisables: bancs, banquettes, murs,…Ces blocs accumulateurs permettent donc de «pomper» l’énergie des fumées et de les faire descendre à une température de 220 °C avant d’entrer en cheminée. Il convient donc de respecter trois paramètres importants dans la conception des modules: température, vitesse et pression des fumées.
Le placement d’un bypass dans le calcul des modules nous permet de faire circuler les fumées de manière horizontale et même de les faire redescendre. Le chemin parcouru par celles-ci est donc plus long et permet de charger davantage de masse, augmentant donc l’inertie du système. Nous proposons également des systèmes de gestion de la combustion, de la diffusion et du stockage. En fonction des températures de fumées, le système va automatiser l’ouverture et fermeture des clapets permettant une combustion idéale, ou un stockage éventuel vers un ballon tampon.
un chauffage de qualité,
sur de longues durées,
un impact écologique quasi nul.
Le cycle du carbone est très important pour la biosphère, puisque la vie est fondée sur l’utilisation de composés à base de carbone: la disponibilité en carbone fait partie des facteurs primordiaux pour le développement des êtres vivants sur Terre.
Les végétaux terrestres emmagasinent du carbone d’origine atmosphérique par le processus de production primaire et ne vont en restituer qu’une partie. La végétation va ensuite envoyer ce carbone vers les sols sous forme de matière organique morte. La plupart de ce carbone est ensuite restitué à l’atmosphère par les processus de respiration et de décomposition dans les sols.
Lorsque l’homme puise des combustibles fossiles dans le sol et les brûle, il pompe en fait du « vieux » CO2 pour le libérer dans l’atmosphère. Il s’agit de CO2 qui a été retiré voici des millions d’années du cycle du carbone et s’est retrouvé «prisonnier» dans le sous-sol. Bien que la nature dispose de différents réservoirs (forêts et océans, appelés aussi puits à carbone) pour récupérer de nouveau cet excédent, la vitesse à laquelle l’homme le libère est telle que la nature est incapable de suivre. Il en résulte une augmentation rapide de la concentration en CO2 dans l’atmosphère.
Le cycle du carbone est très important pour la biosphère, puisque la vie est fondée sur l’utilisation de composés à base de carbone: la disponibilité en carbone fait partie des facteurs primordiaux pour le développement des êtres vivants sur Terre.
Les végétaux terrestres emmagasinent du carbone d’origine atmosphérique par le processus de production primaire et ne vont en restituer qu’une partie. La végétation va ensuite envoyer ce carbone vers les sols sous forme de matière organique morte. La plupart de ce carbone est ensuite restitué à l’atmosphère par les processus de respiration et de décomposition dans les sols.
Lorsque l’homme puise des combustibles fossiles dans le sol et les brûle, il pompe en fait du « vieux » CO2 pour le libérer dans l’atmosphère. Il s’agit de CO2 qui a été retiré voici des millions d’années du cycle du carbone et s’est retrouvé «prisonnier» dans le sous-sol. Bien que la nature dispose de différents réservoirs (forêts et océans, appelés aussi puits à carbone) pour récupérer de nouveau cet excédent, la vitesse à laquelle l’homme le libère est telle que la nature est incapable de suivre. Il en résulte une augmentation rapide de la concentration en CO2 dans l’atmosphère.
La différence avec nos poêles de masse est qu’ils stockent une grande partie de l’énergie, là où d’autres systèmes l’envoient directement en cheminée et donc dans l’atmosphère, sans en avoir vidé les calories. Le poêle de masse apporte donc un chauffage de qualité, sur de longues durées, moyennant un impact écologique quasi nul.